lundi 26 octobre 2009

Tout le monde s'en va, W. Guerra.


18 euros
Edition Stock

Résumé :
Ce premier roman revêt la forme d'un journal intime, celui de Nieve, qui grandit dans la Cuba des années 1980. Elle consigne là les événements marquants de son existence, de l'enfance aux prémisses de sa vie de femme. Tiraillée entre des parents artistes et bohèmes qui se déchirent, elle va connaître un destin fait de perpétuels départs, de séparations successives. Le lecteur suit l'évolution personnelle, intellectuelle, politique et artistique de la jeune fille. Enfant, alors que ses parents viennent de se séparer, elle vit à Cienfuegos avec sa mère et son amant suédois, qui lui transmettent le goût du jeu et de la lecture. Puis son père obtient brutalement sa garde et l'entraîne dans les montagnes avec satroupe de marionnettistes. Après avoir subi les pires traitements, elle sera confiée au 'Centre de détention infantile ', l'orphelinat en jargon castriste, avant de pouvoir revivre avec sa mère et quitter avec elle le sud de l'île pour La Havane d'où elles ne cesseront d'espérer une autorisation de quitter le pays. Alors que tout le monde s'en va... Au fil des mois, et des pages, la plume de Nieve se fait plus réflexive, tandis qu'elle gagne en jugement critique. Ses expériences amoureuses vont participer de l'éveil de sa sensibilité artistique comme de sa conscience politique.


Avis & Critiques :

Le Magazine littéraire - Augustin Trapenard (Mai 2008)
Il faut se plonger dans ce livre résolument avant-gardiste, où l'écriture de soi s'affiche comme une performance artistique. Ici, la résistance se fait de l'intérieur. Par des fulgurances poétiques aussi subversives que sensuelles. Mais surtout la mise en scène de son propre corps, exposé au vu de tous ses lecteurs comme un signe de victoire.

Livres Hebdo - Véronique Rossignol (04 Avril 2008)
La brutalité des hommes, la douleur des abandons, la violence des trahisons. 'Tout le monde s'en va', c'est la vue sur la mer, de la rive de ceux qui restent.

Lire - André Clavel (Juin 2008)
Quand tout le monde s'en va, Wendy Guerra, elle, reste. Pour témoigner. Son livre est un acte de résistance. Et un pied de nez aux dinosaures castristes.

(Source : Evene)


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